Dimanche 25 février 2018. Un bon coup de surf est annoncé… et aucun nuage n’est annoncé. La marée est basse en fin d’après-midi. Je prends donc la direction de la Côte sauvage en début d’après-midi. Comme d’habitude, plutôt que de me rendre directement sur le beach break, je commence par aller faire un tour du côté des reefs plus au sud pour voir si la mi-marée offre encore quelques visions intéressantes. Et, effectivement, l’épaisse vague de l’entonnoir de Ker** déferle encore avec violence : |
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Après cette première belle « prise », je remonte vers le beach break et je me positionne, une fois n’est pas coutume, en haut de la falaise entre Port Rhu et Port Marie. Ce placement, que j’ai délaissé après l’avoir beaucoup utilisé à mes débuts, permet d’être en plongée et évite ainsi d’avoir le soleil dans le cadre l’après-midi. La période autour du solstice d’hiver, autrement dit la fin de l’automne et le début de l’hiver, est la saison des lumières rasantes. Durant cette période, le soleil se lève plus tard, se couche plus tôt, se situe plus au sud et a donc une trajectoire plus basse dans le ciel. Dans ces conditions, le photographe peut utiliser les effets de la lumière rasante, donc moins « dure », en dehors du début ou de la fin de la journée. A contre-jour, l’alignement du photographe, du sujet et du soleil permet d’avoir l’effet du passage de la lumière à travers la vague. Même si le rider est à l’ombre de la vague, il est malgré tout « mis en lumière ». En voici une illustration : |
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J’ai pris cette photo vers 16h. Cet horaire permet au sujet d’être correctement exposé. Par contre, le blanc de la chevelure de la vague est complètement saturé. C’est pourquoi j’ai décidé d’éditer la photo en noir et blanc. La chevelure de la vague est tout aussi saturée mais le contraste avec le reste est moins prononcé qu’avec la version en couleurs. Je trouve le résultat d’autant plus intéressant que la transparence de la vague est bien conservée. |
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Compte-tenu de la courbure plutôt tendue de la lèvre, les initiés auront deviné que le surfeur (non identifié) n’a pas réussi à sortir de ce tube. Il n’en reste pas moins un instantané très propre sublimé par cette lumière. Pour finir d’autres photos de cette belle session hivernale comme on les aime (Titouan Boyer (2), non identifié, Tom Le Moing) : |
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SIRET : 792673972 00016
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